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PATRIMOINE > L'ÉGLISE NOTRE-DAME 

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LOCALISATION

Repères historiques

Médias

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Travaux 2023-2024

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Quelques repères historiques

Selon l’historien normand Vitet (1833), « cette église est un des monuments qui font le bonheur de l’antiquaire, parce qu’il y trouve à admirer, à critiquer et à étudier ; monument instructif par excellence, car il est comme un répertoire du style de toutes les époques ». L’Eglise du Bourg-Dun fut construite en l’an 1015, sur les ruines d’une ancienne abbaye détruite au IXème siècle lors d’une incursion normande.

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ancre histoire

​Extrait : Le Bourg-Dun doit son nom au cours d’eau qui l’arrose, mais la localité s’appelait jadis Evrard-Eglise, en souvenir du fondateur d’une abbaye détruite, au IXe siècle, pendant l’invasion des normands.

 

Richard 1er, duc de Normandie (943-996), voulant retenir à sa cour Dudon, chanoine de Saint-Quentin, envoyé en mission vers lui par Albert 1er, comte du Vermandois en 986 ou 987, lui donna quelques temps après le bénéfice ecclésiastique du Bourg-Dun et de Sotteville-sur-Mer, et lui demanda d’écrire l’histoire de sa famille. D’après Jules Lair, la publication de cette chronique fut commencée seulement vers l’an 1015.

 

La même année, Richard II (996-1026) confirma la donation de son père à Dudon et, à l’instigation de celui-ci, la transféra à la collégiale de Saint-Quentin. La Bibliothèque Nationale conserve la charte originale de cette acte inséré dans le Gallia Christiana, mais d’après Jules Lair, ce dernier texte serait souvent fautif.

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L’histoire ne nous apprend rien sur la fondation de l’Eglise actuelle ; mais l’examen de ses parties les plus anciennes nous permet de l’attribuer à la fin du Xème siècle.

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Plan – L’édifice est orienté régulièrement de l’ouest vers l’est. Le plan, en forme de croix latine, comprend une nef et deux bas-côtés de largeur inégale, un transept saillant, un chœur terminé par un chevet plat, et accompagné d’un vaste collatéral au midi. Il occupe le même emplacement qu’à la fin du XIème siècle, mais sa surface est plus étendue par suite d’agrandissements successifs.

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La nef romane avait déjà les mêmes dimensions que la nef actuelle ; mais les bas-côtés, également rétrécis n’étaient que de simples allées de dégagement. Les bras du transept, identiques l’un à l’autre, étaient flanqués de deux absidioles orientées, ayant leur centre sensiblement sur l’axe des murs extérieurs.

 

Au-dessus de la croisée s’élevait la tour centrale, formant sans doute lanterne, selon la tradition normande.

 

Le chœur composé, composé d’une seule travée rectangulaire, était ouvert sur une abside en hémicycle.

 

Cette église devait être dépourvue de voûtes, à l’exception du cul-de-four des absides. La nef et le transept étaient simplement lambrissés, comme l’est encore le croisillon nord. Quant aux bas-côtés, la charpente de leur toit en appentis était apparente à l’intérieur, ou peut être dissimulée par une voûte d’arêtes, ou de demi berceau.

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Le bas-côté méridional, contemporain de la nef, fut élargi d’un mètre cinquante. Une voûte sur croisée d’ogives fut appareillée au-dessus des nouvelles constructions ; témoins, les deux premières travées du bas-côté sud, où l’ancienne voûte subsiste, malgré quelques remaniements.

 

Au début du XIIIe siècle, on démolit l’abside pour agrandir le chœur, qui fut augmenté d’une travée et fermé par un mur droit. Dans la seconde moitié de ce siècle, on reconstruit la tour centrale, en supprimant la lanterne, dont le souvenir fut conservé sous forme d’une voûte plus élevée que celles qui l’entourent.

 

La physionomie du chœur fut altérée encore une fois lors de l’établissement du collatéral sud, dont la première travée occupe l’emplacement de l’absidiole romane et qui semble appartenir, par son style, à la fin du XIVe siècle, ou aux premières années du siècle suivant.

 

C’est sans doute au début du XVIe siècle que le croisillon méridional subit la brillante métamorphose qui s’impose à tous les regards. La Renaissance revendique ‘la jolie porte accédant au bas-côté méridional, dont les voûtes furent, en grande partie, renouvelées à cette époque, à en juger par le caractère des culs-de-lampe sur lesquels retombent les nervures prismatiques.

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Quant à l’absidiole du croisillon nord, elle disparut au XVIIe siècle, pour faire place à la vulgaire sacristie actuelle.

Les travaux 2023-2024

ancre travaux

Ces travaux font suite à l'autorisation de travaux délivrée le 5 septembre 2019. Ils concernent la restauration de la partie nord-ouest.

 

  • Toitures

Afin de garantir la mise hors d'eau de l'édifice, les couvertures en ardoises du transept nord, du versant nord de la nef et du bas-côté seront refaites. De même, la poivrière de la tourelle carrée nord-ouest recevra un couvrement neuf et un épi de faîtage ouvragé en plomb de facture identique à ce qui a été mis en œuvre précédemment au sud. L'épi de faîtage de l'escalier du transept nord qui avait été déposé lors des travaux de la tour clocher sera restauré et replacé sur une couverture neuve. Les gouttières et descentes pluviales seront refaites en cuivre et raccordées au réseau existant.

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  • Bois et charpente

Les bois et charpente altérés ponctuellement seront remplacés. Cela concerne plus particulièrement les parties cachées sous le rampant du bas-côté Nord dont les infiltrations sous les pluies de second jet ont été récurrentes. 

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  • Maçonnerie

Les maçonneries présentent d'importants désordres dues aux défauts de récupération des eaux de pluie, ainsi qu'aux remontées capillaires (le bas-côté est enterré sur la moitié de sa longueur et le bras du transept entièrement).

La reprise des maçonneries extérieures comportera des remplacements de pierre dont :

- la pierre calcaire de Caen

- le tuf de rivière

- les silex

 

Les fissures seront injectées et remaillées.

 

L'angle nord-ouest fissuré et qui présente un dévers important sera stabilisé et solidarisé avec le reste de la construction au moyen de tirants intégrés à la maçonnerie. La brique sera déposée et remplacée par des parements de pierre. Cette dérestauration permettra de supprimer les glacis de zinc placés en protection sur les faces vulnérables.

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A l'intérieur quelques fissures seront injectées et remaillées, un remplacement de pierre de taille est prévu dans le transept nord, en plus de la démolition du sol du bas-côté nord, en ciment. Il sera refait en dalles de pierre de taille, en raccord avec le sol de la nef.

Les ouvertures des vantaux du portail principal seront refermées. La menuiserie sera déposée et restaurée en atelier. La repose sera accompagnée de la réfection des scellements altérés par la corrosion des murs.

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  • Vitraux

Les vitraux à motifs géométriques seront restaurés et protégés par des grillages à maille de cuivre. L'ouverture axiale du comble sera refermée par un grillage anti-volatile qui maintiendra une ventilation des charpentes.

ancre médias

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Château de Bénouville

1, avenue de Caen BP 05

14970 BENOUVILLE

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Accompagné de mon règlement à l’ordre de : Fondation du Patrimoine – Eglise Notre Dame du Bourg Dun

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